mardi 6 juillet 2010

Premier jour



Je décolle pour Phnom Penh un samedi 26 juin à 13h40 de l’aéroport CGD. Tient, les hôtesses de Thai Airlines ne sont pas aussi jolie que sur la brochure.. Tant pis. J’espérais avec des voisines plutôt jeune, FBC comme moi mais à la place, j’ai un Cambodgien d’une quarantaine d’année avec un gros reflex à ma gauche et un européen assez enrobé à ma droite. Bon, c’est parti pour 12h de vol.


Alors on commence à déjeuner à 15h. Comme mon voisin de droite, je prends un whisky glaçon (le premier pur de ma vie) pour m’aider à dormir. Apparemment ca marche. Je dors 2h voir moins puis je me fais chier pendant le reste eu voyage. Enfin un effet bénéfique à un long voyage, j’ai pu bosser un peu sur la newsletter de mon réseau.
On arrive à l’aéroport de Bangkok. Ca y est, je suis en Asie ! Première fois que j’y mets les pieds, je me sens plutôt content de retrouver la terre de mes ancêtres. L’escale dure 1h30. Je ne comprends rien au panneau écrit en thaïlandais. Ah ouf, de l’anglais. Après m’être brossé les dents, allonger sur trois sièges pendant l’embarquement et pris qqphotos de l’aéroport plutôt bien foutu de Bangkok, on embarque dans un petit Boeing.






1h30 plus tard me voilà à Phnom Penh. Première impression de l’aéroport : bah c’est pas comme Bangkok. Je sors de l’avion pour faire mon visa business à 25 USD. Les agents de la douane sont en uniforme qui me rappelle les soldats russes durant la 2nd GM. Un des agents me demandent si je suis Khmer. Je réponds que oui car mes parents sont tous les 2 Khmers. Il me demande je parler et je répond que je ne sais pas. Hésitation… Il va voir un de ses collègues et me demande de patienter. Je patiente 3 minutes et me rappelle. Il me demande de donner le nom de mon père et son numéro. J’écris le prénom de mon père avant qu’il se fasse franchisé son prénom ainsi que le numéro de téléphone de la maison avec l’indicatif +033. Il va voir son boss et me dit que c’est bon, je peux avoir le visa permanent, valable donc pendant 9 ans, jusqu’à la péremption de mon passeport actuel. Il me demande aussi 20 USD. Cool, on me considère comme un khmer, le visa K c’est quand même la classe.
Après ça, c’est l’heure de récupérer mes valises. J’ai une grosse valise de 25 kg (20kg autorisés) plus une petite valise pour la cabine et un sac à dos Berghaus. Je suis tellement content de voir ma grosse valise sur le tapis sans attendre que je coure la prendre. C’est l’heure de sortir de l’aéroport.
Mon oncle et ma tante sont venu me chercher ainsi que mon cousin que je n’avais jamais vu. C’est comme de rentrer à la maison. Tiens, un mec, limite, m’agresse. C’est un « ami » de ma mère qui se fait passer pour mon oncle a qui j’ai transporté 5kg de lait en poudre et lait Blédina pour son enfant car en fait ils sont parti à 14 personnes (lui et sa famille) et n’ont pas trouvé la place de prendre du lait pour le bébé.. Bref passons. Je leur file leur merde et là je me rencontre que j’ai oublié ma petite valise au milieu des tapis roulants. Je fais le chemin inverse pour la récupérer mais les gardes me disent que ce n’est pas possible. Je leur fait le mime d’une valise oublié et ca marche plutôt bien. Ouf, la valise qui contenait des nectarines et des cerises est encore là.
Je me rends compte une nouvelle fois que la chaleur ici est très prenante. Il fait très chaud et le taux d’humidité est très élevé ce qui fait que le climat est lourd.
Bref, je prends le taxi avec mon oncle et ma tante pour poser mes affaires dans mon appartement (déjà réservé par ma boîte). Premier constat en s’éloignant de l’aéroport : la vache. Effectivement le Cambodge est un pays très pauvre. La voiture slalom entre les motos, il n’y a, a première vue, aucun code de la route. Les motos sont partout, le chauffeur du taxi ne connait pas l’utilisation des rétros ni des angles morts. Ca me fait un peu peur la conduite ici. Le taxidriver tourne et tourne plusieurs fois dans les rues et on trouve enfin après 45minutes et plusieurs coup de fil à celui qui m’a trouvé un logement, l’appartement. C’est très sympa, très moderne et il y a la clim dans la chambre.



On fini de déballer les affaires, ma tante me file des riels et on est parti pour faire des courses et surtout déjeuné. C’est le début d’une nouvelle aventure qui commence.